Signes précurseur d’effondrement de structure, évolution rapide et très défavorable du sinistre, problème quelconque, les équipes engagées dans des bâtiments (binômes d’attaque ou de reconnaissance) peuvent avoir besoin de dégager très vite du volume sinistré.

D’où la nécessité de prévoir des itinéraires rapides et sécurisés afin de quitter la zone.

L’itinéraire de replil’itinéraire d’accès normal

Les binômes ont emprunté les communications existantes, des escaliers pour leur cheminement : c’est le premier itinéraire de repli, la marche arrière. Il a été reconnu et doit être libéré de toutes entraves pour une évacuation rapide des lieux. Cet itinéraire est à utiliser prioritairement. Il permet le repli avec les moyens hydrauliques.

Dans certains cas, ce chemin normal, utilisé pour le cheminement initial n’est plus fonctionnel : obstacles, effondrement de la cage d’escalier, fumées trop importantes, flammes éventuelles, etc.

Afin de permettre aux sapeurs-pompiers engagés à l’intérieur du volume sinistré de se dégager du bâtiment en feu, il convient alors de disposer d’un « ITINÉRAIRE DE SECOURS ».

L’itinéraire de secours

Cet « itinéraire de secours » doit être installé, sur la façade opposée à la façade d’accès normal (si accessible).

Si le sinistre se trouve dans les niveaux supérieurs, les échelles à coulisse ou les moyens élévateurs aériens peuvent être dressés, afin de permettre aux personnels en danger d’y accéder. Il est nécessaire d’anticiper la création de ces itinéraires.

La procédure d’évacuation

Tous les intervenants des modalités d’évacuation d’urgence de la zone, soit dans le cadre de l’ordre initial, soit par message ultérieur par radio.

La procédure doit intégrer à minima :

  • la définition du signal d’alarme d’évacuation,
  • les itinéraires de replis et de secours dans la ZI,
  • la zone de regroupement et de comptabilisation des intervenants.