#3 QCM – PSE1 – PSE2

La mesure de la température d’une victime a pour objectif de dépister une augmentation (hyperthermie) ou une diminution (hypothermie) de la température.

Le thermomètre auriculaire ne doit pas être utilisé chez un nourrisson de moins de 3 mois, car le diamètre de son conduit auditif est inférieur à celui de la sonde du thermomètre ;

Lors de variation brusque de température ambiante (passage de l’ambulance à l’environnement extérieur froid), le thermomètre auriculaire peut donner des chiffres erronés

La motricité des membres supérieurs et des membres inférieurs d’une victime doit être évaluée pour rechercher une détresse neurologique. Cette évaluation est réalisée systématiquement au cours du bilan d’urgence vitale chez une victime consciente. Elle sera répétée après immobilisation de toute victime suspecte d’un traumatisme de la colonne vertébrale. Attention : Les gestes d’examen d’urgence vitale doivent, dans la mesure du possible, limiter tout mouvement de la victime. En présence d’un traumatisé, il faut assurer une stabilisation du rachis cervical pendant la recherche d’une détresse vitale et la réalisation des gestes de secours d’urgence tant qu’une décision d’immobilisation de la victime n’est pas prise.

Traction par les chevilles • Saisir la victime par les chevilles ; • tirer la victime sur le sol, jusqu'à ce qu’elle soit en lieu sûr.

Le DAE est un appareil qui permet : • d’analyser l’activité électrique du cœur de la victime ; • de reconnaître une anomalie grave du fonctionnement du cœur à l’origine de l’arrêt cardiaque ; • de délivrer ou d’inviter à délivrer au travers du thorax de la victime, un choc électrique afin de synchroniser l’activité électrique cardiaque.

Si un déplacement de la tête est nécessaire pour la ramener en position neutre, la manœuvre sera immédiatement interrompue si : • une résistance au déplacement de la tête est perçue ; • le déplacement déclenche ou aggrave une douleur cervicale ; • le déplacement déclenche des sensations anormales (fourmillements, décharges électriques) dans les membres supérieurs ou inférieurs. Dans ces cas, maintenir la tête dans la position où elle se trouve dans l’attente d’un renfort.

La mise en place du collier cervical n’est pas systématique car il peut entrainer des complications comme, une obstruction des voies aériennes, une difficulté à assurer une libération des voies aériennes, une compression des vaisseaux du cou avec aggravation d’un traumatisme crânien ou des complications locales par compression. Le collier cervical peut aggraver une détresse respiratoire particulièrement lorsqu’il est associé à des moyens d’immobilisation comme l’ACT.