Délimitation sur le terrain par le COS et le COPG de différentes zones géographiques ou fonctionnelles dont l’accès est contrôlé pour assurer la sécurité des victimes, des intervenants et de la population.

Le zonage comprend :

La zone d’exclusion 

Zone de danger immédiat, c’est un espace non sécurisé dans lequel le sinistre n’est pas contrôlé ou dans lequel la menace n’est pas maîtrisée ou neutralisée. Seules les unités désignées par le responsable de cette zone sont autorisées à y pénétrer. Cette zone est définie d’initiative et dès le début de l’intervention par le responsable de la zone (dispositif sommaire), mais son périmètre peut être modifié à tout moment, en cours d’action, par le responsable de la zone en fonction de la cinétique de l’événement (mode d’action des terroristes, évolution du sinistre…).

La zone contrôlée

Zone-tampon mobile et évolutive qui protège la zone d’exclusion de toute présence indésirable afin de pouvoir disposer de l’espace et de la profondeur nécessaires à la manœuvre des forces de sécurité intérieure et/ou des secours.

La zone de soutien

portion de terrain la plus étendue située à la périphérie de la zone contrôlée. Cette zone est sécurisée par les forces de l’ordre (contrôle des accès), mais peut aussi l’être par les armées (bouclage). Les PC services, le PRV, le PMA, le PUMP, le CAI, les drop zones (DZ) et le PRM sont mis en oeuvre dans cette zone de soutien.