Les échelles sur porteur (EP)

Ces engins sont composés d’un porteur automobile et d’une échelle proprement dite, c’est-à-dire une structure extensible posée sur un bâti.

Ces échelles peuvent être motorisées. Ce type de moyen est principalement utilisé dans les centres villes notamment pour accéder aux immeubles anciens.

 

Les échelles pivotantes à mouvements séquentiels (EPS)

Une échelle aérienne est dite à mouvements séquentiels lorsque l’énergie nécessaire pour ses mouvements est fournie par un moteur et que ses mouvements ne sont pas exécutables simultanément.

 

Les échelles pivotantes à mouvements combinés (EPC)

Une échelle aérienne est dite à mouvements combinés lorsqu’elle permet à l’échelier la réalisation de mouvements combinés dans un temps déterminé.

Comme les EPS, ces échelles peuvent être équipées d’un premier plan à balancier muni d’un panier de secours.

 

Atteintes maximales

Les atteintes maximales réalisées par une échelle aérienne sont normalisées :

  • EPS 18 m : 18m de hauteur verticale / 3m de portée ;
  • EPS 24 m : 23.50m de hauteur verticale / 6m de portée ;
  • EPS 30 m : 28m de hauteur verticale / 10m de portée.

 

Les bras élévateurs aériens

Les camions bras élévateurs aériens automobiles (B.E.A.A ou C.B.E.A). Ils peuvent être articulés et/ou télescopiques.

La hauteur (H)

C’est la distance exprimée en mètres, mesurée entre le sol et le dernier échelon de la structure extensible.

 

La longueur développée (L)

Distance exprimée en mètres, entre les points extrêmes de l’échelle développée (1er échelon du dernier plan, et du dernier échelon du premier plan).

 

La portée théorique (P)

C’est la distance exprimée en mètres, entre le point projeté du dernier échelon du premier plan (ou du panier de secours) au point le plus saillant du véhicule.

 

L’angle de dressage

Angle, exprimé en degrés, entre l’axe longitudinal du dernier plan (inférieur) et l’horizontale.

 

La zone limite d’utilisation libre

Espace dans lequel le mouvement, à la charge maximale autorisée dans cette zone, ne compromet pas la stabilité de l’échelle pivotante, l’extrémité de la structure extensible n’étant pas en appui.

 

La zone d’utilisation en appui

Espace d’utilisation dans lequel le mouvement, sans charge, ne compromet pas la stabilité de l’échelle pivotante. Dans cet espace, l’extrémité de la structure extensible est en contact avec le point atteint avant d’appliquer la charge.

 

La charge par personne

Charge résultant d’une masse supposée de 90 kg par personne et faisant partie de la charge totale indiquée en tant que nombre de personnes.

 

Le panier de secours

Dispositif complémentaire, fixe ou amovible, principalement utilisé pour la lutte contre l’incendie, le sauvetage de personnes et d’autres services opérationnels.

Ce terme générique de panier de secours définit indifféremment une plateforme ou une nacelle, en fonction du système et de la position d’accroche de celle-ci sur le premier plan d’une échelle.

 

Le polygone de sustentation

Figure géométrique dessinée par l’appui des stabilisateurs au sol. Le ou les essieux avant ne sont pas pris en compte dans le polygone.

Les notions d’équilibre et polygone de sustentation

Le polygone de sustentation est la forme géométrique définie par les points d’appui des 4 stabilisateurs et des roues avant du moyen élévateur aérien.

C’est à l’intérieur du polygone de sustentation que doit passer la résultante des forces du travail du MEA, dans toutes les conditions d’utilisation.

Les limites de sécurité de l’engin sont définies et réglées de telle sorte que la projection verticale au sol du centre de gravité du MEA ne sorte jamais de cette forme symbolique.

Lorsque la stabilisation est différente d’un côté à l’autre, lors du pivotement, l’échelle adaptera ses performances par rapport au polygone de sustentation défini au sol par le développement de ses stabilisateurs, et éventuellement du contact de ses roues avant.

Certaines échelles prennent en compte la largeur de stabilisation de façon très précise de manière à déterminer une zone d’évolution de la structure extensible adaptée au mieux au polygone de sustentation.

 

Sol stable

Sols sur lesquels il est toujours recommandé de stabiliser l’échelle (route parking, béton armé, voie échelle). Un sol stable est un sol sur lequel peuvent circuler des véhicules poids lourd. La conception d’un sol stable offre toutes les conditions pour permettre la mise en station d’une échelle.

 

Sol instable

Sols sur lesquels on peut stabiliser l’échelle en mettant les cales de stabilisation (trottoir, chemin de terre ou en calcaire). Un sol instable est un sol dont la résistance à la pression lors de la mise en station d’engin n’est pas garantie. La mise en place des cales de stabilisation agrandit la surface portante et limite le risque d’affaissement.

 

Sol interdit

Sols sur lesquels il est formellement interdit de stabiliser l’échelle car ils risquent de ne pas supporter les efforts engendrés par les mouvements de la structure extensible et le poids au bout de celle-ci (plaque d’égout, bordure de trottoir, cave sous trottoir, parking sur dalle inférieur à 15 tonnes).