Visant à protéger une personne d’une menace plus ou moins différée, la mise en sécurité consiste en priorité à un déplacement commandé et accompagné par les personnels de secours vers une zone sécurisée, ou à défaut à un confinement sur place. Ce déplacement peut être limité dans l’espace, le simple changement de local, de zone de compartimentage ou d’étage (selon les dispositions constructives liées au type d’établissement) peut suffire dans de nombreux cas.
Il est à noter que la prise en charge de personnes dépendantes (personnes à mobilité réduite, victimes psychologiquement faibles, etc.) est toujours délicate car très consommatrice en délai et en personnels d’accompagnement.
On distingue le confinement, de l’évacuation.
Le confinement est une action visant à laisser des personnes à l’endroit où elles se trouvent afin de les maintenir à l’abri des effets d’un danger. Ce confinement sera adapté à l’événement et au lieu concerné. Dans le cas le plus défavorable, l’étanchéité du local peut être préconisée.
L’évacuation est le fait d’ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors d’une zone de danger, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent plus exposées aux
effets d’un danger évolutif.
L’évacuation doit être cadrée et accompagnée afin d’éviter le déclenchement d’un phénomène de panique. Elle s’appuie dans certaines configurations sur des dispositions
réglementaires prévues dans les règlements de sécurité (ex : transfert horizontal dans les ERP de type J / U, principe d’évacuation au seul compartiment sinistré en IGH).
Dans certains cas, le COS peut retenir le confinement plutôt que l’évacuation. C’est le cas, lorsque le trajet d’évacuation du lieu fait prendre au public concerné un risque trop important.