La préparation à un concours d’officier de sapeur-pompier est un travail complexe, car finalement, il s’avère difficile de connaître les attentes du jury. Au fil des précédents concours, les jurys successifs ont émis des rapports.

Ces rapports ont le mérite de dresser des bilans sur les candidats et de mettre en lumière les attentes des jurys. Il s’agit d’une mine d’informations qui vous permettra certainement d’ajuster votre préparation pour le grand jour.

Concours et examens concernés

  • concours de capitaine,
  • concours externe de lieutenant de 1ère classe,
  • examen professionnel de lieutenant hors classe,
  • examen professionnel de lieutenant de 2ème classe,
  • examen professionnel de lieutenant de 1ère classe.

Ce qu’il faut retenir

Les jury ont été convaincus par :

  • Les qualités humaines et managériales, l’ouverture d’esprit,
  • le maniement de la langue française et de l’orthographe (épreuve écrite),
  • l’expérience de sapeur-pompier volontaire, voire professionnel (même pour le concours externe),
  • la capacité d’adaptation et l’aptitude au commandement,
  • la capacité d’analyse et de prise de décision,
  • la connaissance de l’environnement administratif (rôle du Préfet, des autres administrations de l’Etat, etc.),
  • un minimum de culture générale : histoire, géographie, littérature,
  • la conscience déontologique, l’esprit de service et l’altruisme,
  • la connaissance de l’actualité et de l’évolution des normes légales,
  • la maîtrise des connaissances et de l’environnement professionnels pour les internes.

Les erreurs à éviter :

Les jury se sont montrés plutôt réfractaires à :

  • des présentations de CV « standardisées » manquant de créativité, et le manque de personnalité des candidats,
  • l’aspect « récitation » des présentations,
  • le manque de « recul » lors des entretiens,
  • des comportements « touristiques », de la désinvolture,
  • des lacunes sur des compétences techniques élémentaires,
  • des candidats considérant l’obtention de ce nouveau grade comme un « dû »,
  • le manque de culture générale.

Une grande partie des candidats sont incapables de citer des capitales européennes ou une oeuvre de Victor Hugo, et plus grave, d’avoir une opinion personnelle sur les questions de société ou d’actualité en lien avec le fonctionnement des casernes.